Peu après son adresse aux Français, lundi soir, le président de la République s’est accordé un peu de répit en chantant une chanson pyrénéenne alors qu’il se promenait avec son épouse.
Lorsque l’info est sortie sur les réseaux sociaux, on a eu du mal à y croire. Emmanuel Macron, dans une rue de Paris, entouré de quelques gardes du corps, chantant une chanson en lisant les paroles sur son téléphone. Et pourtant, il faut bien se rendre à l’évidence : notre président est aussi un crooner.
A quelle heure ? Selon les témoins de la scène, immortalisée par vidéo, vraisemblablement peu après son allocution télévisée de 20 heures. Histoire de s’aérer l’esprit.
Le Refuge, un hymne pyrénéen
Quelle chanson ? Le Refuge, un chant pyrénéen signé en 1982 par Edmond Duplan, un troubadour pyrénéen, auteur-compositeur de près de 200 chansons. Le Refuge est un classique de la culture pyrénéenne, son hymne que l’on chante en français, mais surtout en occitan. Le président qui a des attaches familiales dans cette superbe région montagneuse, aime sa culture et son folklore.
Un pied de nez
Faut-il voir dans cette sérénade présidentielle nocturne un pied de nez aux Français qui, au même moment, préféraient les concerts de casseroles pour ne pas écouter le discours du président de la République ? Le Figaro précise le contexte : « C’est lors d’une balade avec son épouse qu’Emmanuel Macron a été interpellé lundi soir par des adeptes de ce chant traditionnel. Face à leur insistance, le chef de l’État s’est prêté au jeu, reprenant le chant de son enfance. Le même qu’il avait déjà entonné en juillet dernier, béret sur la tête, entouré de bergers des Pyrénées. »
🚨🇫🇷FLASH – Emmanuel #Macron, sortant de son allocution présidentielle, a chanté dans les rues de #Paris hier, entouré de sa garde rapprochée. Et ce n'est pas une IA. pic.twitter.com/Ku2HlK5IaM
— AlertesInfos (@AlertesInfos) April 18, 2023
Sans évoquer ou valider l'application Canto pour autant, comme le montre la vidéo complète que vous avez postée ⤵️ pic.twitter.com/SesAc8QuNS
— Guillain Gilliot (@GuillainGilliot) April 18, 2023