Le sénateur de la Moselle s’insurge contre l’idée d’un second tour en juin, avec une campagne électorale au cours de laquelle on multiplie les contact physique entre candidats et population.
« Le département de la Moselle est à la date d’aujourd’hui (19 mai 2020) celui de la région Grand-Est qui compte le plus grand nombre de décès liés au coronavirus (771 en Moselle, 757 dans le Haut-Rhin, 620 dans le Bas-Rhin). En tant que sénateur de ce département, je suis donc scandalisé par le fait qu’on s’achemine vers un second tour des élections dès le mois de juin. Les calculs des grands partis politiques se sont imposés au détriment de l’intérêt général et de la santé de nos concitoyens « écrit-il dans un communiqué.
« On veut nous faire croire aujourd’hui que les élections sont sans risque. C’est un énorme mensonge. Lors du premier tour, il y a eu partout en France des assesseurs de bureau de vote et des élus municipaux qui ont été contaminés, certains sont morts. Plus encore, on oublie délibérément qu’une élection, c’est aussi une campagne électorale avec des milliers de contacts (poignées de main, visites de maisons de retraite, réunions publiques, visites de commerçants…).
Le communiqué ci-joint résume ma position et je remercie les quatre autres parlementaires qui l’ont cosigné, les députés Nicolas DUPONT-AIGNAN (Essonne) et José EVRARD (Pas-de-Calais) et les sénatrices Christine HERZOG (Moselle) et Claudine KAUFFMANN (Var).