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Et pendant ce temps, Israël continue de bombarder Gaza

Une école transformée en refuge pour les réfugiés palestiniens a été frappée par l’armée israélienne, faisant au moins 37 morts, dont des femmes et des enfants. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dénonçe un « nouvel exemple terrifiant du prix payé par les civils » dans la guerre de Gaza.

Un camp de réfugiés à Gaza (euronews)
Un camp de réfugiés à Gaza (euronews)

Une école cible des Raids

Dans la nuit de jeudi à vendredi, une ancienne école transformée en refuge par l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, a été touchée par des raids israéliens. L’attaque a causé la mort d’au moins 37 personnes, incluant des femmes et des enfants. L’armée israélienne a reconnu avoir délibérément visé le bâtiment, affirmant sans fournir de preuve immédiate que le Hamas et le Djihad islamique utilisaient l’école pour mener des opérations contre les soldats israéliens au sol. L’armée a déclaré avoir pris des mesures pour réduire les risques pour les civils non impliqués, notamment en procédant à une surveillance aérienne et en recueillant des informations supplémentaires.

Un conflit aux conséquences humaines dramatiques

Depuis le début de la semaine, les raids israéliens ont fait de nombreuses victimes à Gaza. Selon Médecins Sans Frontières, au moins 70 corps et 300 blessés, principalement des femmes et des enfants, ont été transportés dans un hôpital du centre de Gaza après une vague d’attaques.

Efforts Diplomatiques et Tensions Politiques

Sur le plan diplomatique, les États-Unis continuent de faire pression sur Israël et le Hamas pour qu’ils acceptent une proposition de cessez-le-feu en trois phases. Cet accord prévoit l’arrêt durable des combats, la libération des derniers otages et un important afflux d’aide dans la bande de Gaza. Cependant, les discussions sont au point mort, notamment en raison des tensions politiques en Israël. Les membres les plus extrêmes de la coalition du Premier ministre israélien ont menacé de faire tomber son gouvernement s’il accepte cet accord de cessez-le-feu.

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