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Présidentielle : Les étudiants en colère entrent en campagne

Plusieurs écoles et universités sont bloquées depuis hier pour marquer leur opposition aux deux candidats de la présidentielle : « Ni Macron ni Le Pen ».

La Sorbonne occupée (capture Twitter)
La Sorbonne occupée (capture Twitter)

Parce qu’ils ne veulent « Ni Le Pen, ni Macron » des étudiants en colère bloquent depuis ce mercredi l’université de la Sorbonne à Paris et Sciences-po à Nancy. Le mouvement pourrait s’étendre à d’autres villes.
Les étudiants « antifa » ont décidé d’entrer bruyamment dans la campagne pour le second tour de la présidentielle. Ils n’acceptent pas, disent-ils, le choix qui s’offre aux Français et rejettent autant Emmanuel Macron que Marine Le Pen. « On ne veut pas choisir entre la peste et le choléra » lance un étudiant particulièrement remonté qui vient de voter la grève et l’occupation de l’université Panthéon-Sorbonne.

Trop peu de jeunes représentés

Ils étaient environ 500 étudiants, ce mercredi après-midi, dans un amphi de la Sorbonne pour voter la grève, mais aussi pour appeler les autres écoles et universités à suivre le mouvement.
À Nancy, l’entrée de sciences-po, rue de Lattre-de-Tassigny, est bloquée par une cinquantaine d’étudiants. Ils protestent contre la trop faible représentation des jeunes dans la vie politique française et l’absence de débat sur la justice sociale par les deux finalistes de l’élection présidentielle.
À Paris, les étudiants dénoncent « un ras-le-bol par rapport à l’aggravation de la précarité, par rapport à l’avenir qui nous est laissé en ce qui concerne l’état de la planète ».
On saura rapidement si ce coup de colère va continuer et marquer la campagne électorale ou si les choses vont rapidement se calmer.

 

 

 

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