Le Brexit va avoir des conséquences directes sur la vie de nombreux Britanniques expatriés. Il pourrait inciter une partie d’entre eux à demander la nationalité française (Insee).
En 2016, 148 300 Britanniques résident en France. Leurs arrivées ont été particulièrement importantes entre 1990 et 2006, période au cours de laquelle leur nombre a doublé. En 2016, 53 000 résidents britanniques, soit plus du tiers, sont retraités. Ils vivent majoritairement en couple, sans enfant, dans des territoires peu peuplés de l’ouest du pays comme la Charente, la Dordogne ou la Haute-Vienne. 55 000 Britanniques résidents sont en emploi. Ils habitent principalement dans les grandes villes offrant des emplois qualifiés. Les Alpes et quelques territoires frontaliers accueillent aussi des expatriés, relativement jeunes, venus la plupart du temps pour y travailler. Les résidents du Royaume-Uni choisissent aussi la France comme destination touristique. Ils y possèdent 86 000 résidences secondaires et constituent l’une des principales clientèles touristiques étrangères.
Sonia Besnard, Hélène Chesnel, Valérie Mariette, Anna Simon (Insee)
- La France, deuxième pays européen pour les ressortissants britanniques
- Encadré 1 – À l’avenir, davantage de Britanniques à demander la nationalité française ?
- Les Britanniques s’installent plus souvent dans les territoires les moins denses
- Encadré 2 – La France : aussi une destination touristique pour les résidents du Royaume-Uni
- Un rythme soutenu des arrivées dans les années 2000, qui ralentit depuis
- Les bassins de vie peu peuplés de l’Ouest accueillent des retraités britanniques
- Les Britanniques en emploi, surtout présents dans les grandes villes
- Des Britanniques en emploi habitent aussi dans des zones frontalières ou touristiques alpines