Au 4 novembre 2021, 396 personnes sont actuellement hospitalisées pour Covid-19 dans les établissements sanitaires du Grand Est, soit 24 nouvelles hospitalisations pour la journée du 4 novembre 2021. 72 personnes sont actuellement hospitalisées en réanimation ou en soins intensifs, soit 7 nouvelles admissions pour la journée du 4 novembre 2021.
En Grand Est, le nombre de nouveaux cas est en hausse en semaine 43-2021 (2 850 contre 2 314 la semaine précédente), tandis que le nombre de personnes testées continue de diminuer (151 359 contre 43-2021 une semaine plus tôt). Le taux d’incidence augmente à 51,7 nouveaux cas pour 100 000 habitants et passe au-dessus du seuil de circulation active du virus (fixé à 50 pour 100 000 habitants). Le taux de positivité quant à lui est en augmentation (1,9 % contre 1,3 % en semaine 42-2021).
Légère augmentation dans tous les départements
La circulation virale est en hausse dans toutes les classes d’âge, l’augmentation des taux d’incidence variant de +9 % pour les personnes âgées de 0 à 9 ans, à +40 % pour les personnes âgées de 50 à 59 ans. Les taux d’incidence varient de 27,9 nouveaux cas pour 100 000 habitants chez les plus de 80 ans, à 76,4 pour 100 000 habitants chez les 30-39 ans.
À l’échelle départementale et par rapport à la semaine 42-2021, la circulation virale est en augmentation dans tous les départements par rapport à la semaine précédente. En semaine 43-2021, quatre départements présentent des taux d’incidence supérieurs au seuil de circulation virale active de 50 nouveaux cas pour 100 000 habitants (les Ardennes, la Moselle, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin).
La mutation L452R (correspondant majoritairement au variant Delta) reste encore largement majoritaire en semaine 43-2021 en région Grand Est, avec un taux de positivité pour cette mutation de 96,9 % dans les prélèvements criblés. Le taux de criblage régional pour la recherche de mutations est de 62 %. Cependant, le taux de criblage est hétérogène selon les départements, les Ardennes présentant le taux le plus faible (38 %).
Pression modérée sur les hôpitaux
On dénombre toujours des cas graves de Covid-19 nécessitant une hospitalisation, en soins critiques pour les plus sévères, ainsi que des décès. La pression sur le système de soin régional est désormais très modérée, mais non nulle, alors que les épidémies saisonnières hivernales s’intensifient. Ainsi :
- le nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 est en hausse (121 passages en semaine 43-2021 contre 107 en semaine 42-2021) et représente 0,5 % de l’activité des services d’urgence de la région ;
- le nombre de nouvelles hospitalisations (n=112) et de nouvelles admissions en réanimation et soins intensifs (n=38) pour Covid-19 sont en augmentation par rapport à la semaine précédente ;
- le nombre de décès liés à la Covid-19 dans les établissements de santé est stable (n=12 en semaine 43-2021 contre n=12 en semaine 42-2021). Entre le 1ᵉʳ septembre 2020 et le 31 octobre 2021, 6 808 patients Covid-19 hospitalisés sont décédés dans les établissements de santé de la région ;
- le nombre de consultations pour suspicion de Covid-19 des associations SOS Médecins de la région est en augmentation en semaine 43-2021 (103 consultations contre 88 en semaine 42-2021) représentant 1,8 % des consultations (1,5 % la semaine précédente).
4,1 millions de personnes ont reçu au moins une dose
Au sein des établissements sociaux et médico-sociaux de la région, depuis le 1ᵉʳ septembre 2020, 11 854 cas confirmés de Covid-19 ont été signalés parmi les résidents et 6 031 parmi le personnel. Les établissements médicalisés pour personnes âgées étaient les plus touchés : ils représentaient 78 % de ces cas chez les résidents et 78 % chez le personnel.
Depuis le 1ᵉʳ septembre 2020, 1 019 résidents d’établissements médicalisés et non médicalisés pour personnes âgées sont décédés au sein de leur établissement d’hébergement.
Au 1er novembre en Grand Est, 4 161 466 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19 (couverture vaccinale 75,5 %). À noter que les estimations de couvertures vaccinales sont réalisées sur la base des données de l’assurance maladie qui transmet le nombre de personnes selon le lieu d’injection (et non le lieu de résidence).