Didier Pourquery, The Conversation et Fabrice Rousselot, The Conversation
L’horreur encore. Le 7 janvier 2015, le 13 novembre 2015 et désormais le 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais. Trois dates et le même abrutissement, le même choc et la même incompréhension face à une telle folie meurtrière.
84 morts, une cinquantaine de blessés en urgence absolue : un camion lancé sur la foule… comme si à chaque attentat, les tueurs inventaient un nouveau mode opératoire sanglant. Des images sur les réseaux sociaux que l’on a du mal à regarder, des témoignages de gens hagards et hébétés, frappés le jour de la fête nationale.
Comment réagir ? Quoi penser ? Quoi comprendre ? Devant l’effroi et dans ce climat d’angoisse latent, The Conversation va une nouvelle fois tenter de se poser les bonnes questions et d’y apporter quelques réponses.
Pourquoi ? Parce que c’est dans le décryptage nécessaire des faits que l’on peut envisager la suite et l’avenir. Ne pas céder aux commentaires hâtifs, aux réactions trop épidermiques, aux prises de paroles politiciennes (puisque la campagne 2017 semble lancée). Essayer de mieux comprendre pour mieux réagir. Même quand cela semble difficile et inutile.
Face aux questions que les citoyens sont en droit de se poser, nous continuerons à faire intervenir les enseignants-chercheurs, les chercheurs dans le débat public afin qu’il l’éclaire de leurs analyses argumentées. C’est notre rôle.
Didier Pourquery, Directeur de la rédaction TC France, The Conversation et Fabrice Rousselot, Directeur de la publication, The Conversation
La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.