Les journalistes font l’objet d’attaques et de pressions caractérisées de la part des autorités. L’Association de la Presse judiciaire et le SNJ lancent un Guide de défense des journalistes.
« Je suis journaliste : ma mission est d’informer le public. Mais les autorités peuvent voir d’un mauvais œil que je publie des informations confidentielles. Elles vont chercher à en savoir plus sur mon travail. De récentes affaires ont démontré combien la liberté de la presse et le secret des sources peuvent être menacés par la police et la justice ».
L’Association de la presse judiciaire (APJ) et le Syndicat national des journalistes (SNJ) lancent conjointement un Guide de défense des journalistes. Ce précieux document vise à leur prodiguer les premiers conseils pour réagir correctement et légalement aux mesures de convocations et d’enquêtes qui se sont malheureusement multipliées ces derniers mois.
► Que faire en cas de garde-à-vue ?
► Que répondre aux questions des policiers et gendarmes ?
Ces intrusions policières et judiciaires ont pour objet principal d’identifier les sources des journalistes dont les reportages et les enquêtes dérangent les pouvoirs politiques et économiques. C’est la raison pour laquelle ce Guide rappelle un certain nombre de droits du journaliste.
Si la protection du secret des sources est garantie par la loi, des menaces et des pressions sont pourtant exercées sur les journalistes pour identifier leurs sources. Les journalistes sont des justiciables comme les autres mais ils possèdent des droits spécifiques pour leur permettre de remplir leur mission d’informer.
Une conférence de presse de lancement de ce Guide de défense des journalistes aura lieu ce mardi 25 juin, à 10 heures, dans les locaux de l’Association de la presse judiciaire, au Vieux Palais (*), avec le SNJ. Une version sera remise puis diffusée par les deux structures.
(*) 4 Boulevard du Palais, 75001 Paris.