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Note de conjoncture de l’INSEE au 8 septembre 2020

Dans un point de conjoncture l’Institut de la statistique évalue l’activité économique du pays après le choc de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et trace les grandes orientations pour les mois à venir.

économie-coronavirus (pixabay)
économie-coronavirus (pixabay)

L’activité économique française poursuivrait la remontée observée à la fin du deuxième trimestre, mais le rythme de la reprise serait moins
rapide d’ici la fin de l’année, estime l’INSEE. La reprise se poursuivrait dans l’ensemble de l’économie, quoique plus lentement dans certaines branches particulièrement affectées par la crise sanitaire. Fin 2020, l’activité économique demeurerait légèrement en deçà de son niveau d’avant-crise.
Quant à l’emploi, après avoir baissé de 715 000 au premier semestre, l’emploi salarié serait quasi stable d’ici la fin de l’année. Mais le taux de chômage dépasserait 9 % à la fin de l’année.
S’agissant de la consommation des ménages, après avoir nettement rebondi en mai puis en juin, elle se serait maintenue, aux mois de juillet et août, à un niveau proche de celui d’avant-crise. Les dépenses en biens manufacturés seraient restées à un niveau supérieur, notamment les achats de matériels de transport ou d’équipement du foyer.

Consommation des ménages

Du côté des services, les dépenses des ménages auraient poursuivi leur rattrapage, notamment dans la restauration et l’hôtellerie, même si certaines dépenses se situeraient encore nettement en deçà du niveau d’avant-crise (services de transport par exemple, dont l’aérien). Au
total, en supposant que la consommation des ménages rejoigne exactement en septembre son niveau d’avant-crise, certaines dépenses restant au-dessus de celui-ci, d’autres encore en deçà, la consommation totale des ménages progresserait de +19 % au troisième trimestre 2020, après la chute de 12 % au trimestre précédent.
Ailleurs, Dans les principales économies avancées, l’activité chute encore au deuxième trimestre 2020, les perspectives s’améliorent pour le troisième. Les effets négatifs de la crise sur le marché du travail persistent.

Note de conjoncture 8 septembre 2020

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