À compter du 21 mai, une campagne de communication menée par la Ville de Metz va sensibiliser les clients des cafés, bars et restaurants messins à la lutte contre les nuisances sonores.
Le bruit constitue aujourd’hui l’une des préoccupations majeures des Français. De simple désagrément, le bruit est effectivement devenu un véritable problème de santé publique, portant atteinte à la qualité de vie quotidienne de nombreux concitoyens (perturbation du sommeil, fatigue, stress).
Cette attention particulière de la population se traduit parfois par une demande d’intervention des pouvoirs publics, tant pour réduire les nuisances sonores dues aux transports ou aux activités diverses, que pour arbitrer les conflits de voisinages liés au bruit. L’impact du bruit étant essentiellement local, le maire est sollicité en tant que représentant de la commune, mais également pour les pouvoirs de police que la loi lui a confiés. En effet, il possède de nombreuses compétences en matière de bruit et constitue le pivot de la lutte contre les nuisances sonores. À ce titre, des actions diverses de prévention et de répression sont engagées par la municipalité.
Nuisances sonores
Bruits de clientèle dans la rue, éclats de voix provenant de rassemblements, tapages, les nuisances sonores, diurnes ou nocturnes, causées sur la voie publique, sont principalement visées par une action de sensibilisation lancée par la Ville de Metz, en partenariat avec le collectif Bar-Bars de Metz, affilié à la Fédération Nationale des Cafés Cultures (www.bar-bars.com).
Cette sensibilisation à la lutte contre les nuisances sonores liées à la présence de clients devant les établissements tels les cafés, bars et restaurants, a pour objectif de contribuer au respect de la tranquillité du voisinage. Elle prend la forme d’une campagne d’affichage répartie au centre-ville sur le mobilier urbain, du 21 mai au 10 juin. Des affichettes ont été distribuées dans les établissements débits de boissons, 200 000 sous bocks imprimés ont été délivrés aux exploitants.
Rappel
Dans le domaine de la répression, le maire peut constater les infractions au titre de la police générale issue du Code Général des Collectivités Territoriales : infraction passible d’une amende maximum de 38 € (contravention de 1ère classe pour non-respect d’un arrêté de mise en demeure, d’un arrêté municipal réglementant le bruit). Des agents de police peuvent être dépêchés sur place pour constater le bruit. Si l’atteinte à la tranquillité du voisinage est avérée, ils peuvent adresser une mise en garde à l’auteur du bruit ou le verbaliser.