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Conjoncture viticole mondiale : évolutions et tendances

Capture29Le directeur général de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), Jean-Marie Aurand, a présenté le 18 avril au siège de l’Organisation à Paris, des éléments d’informations sur «le potentiel de production viticole, le bilan de la récolte, ainsi que la situation du marché et des échanges internationaux en 2015 ».

  • La taille du vignoble mondial s’élève à 7534 milliers d’ha en 2015 : la superficie viticole chinoise continue de progresser (+ 34 mha), confirment ça place de 2ème vignoble mondial.
  • La production mondiale de vins a augmenté de 2,2% par rapport à l’année précédente : elle représente 274,4 millions d’hl en 2015 · La consommation mondiale de vins s’est stabilisée depuis la crise économique de 2008 : elle est estimée à 240 millions d’hl en 2015
  • Les échanges mondiaux de vins continuent de progresser en volume mais surtout en valeur : 104,3 millions d’hl (+1,8%), 28,3 Mrd EUR (+10,6%)

Le directeur général de l’OIV, Jean-Marie Aurand, a présenté le 18 avril au siège de l’Organisation à Paris, des éléments d’informations sur «le potentiel de production viticole, le bilan de la récolte, ainsi que la situation du marché et des échanges internationaux en 2015 ». Evolution du vignoble mondial : légère régression de 7 000 hectares.
C’est principalement en Chine et en Nouvelle-Zélande que les vignobles continuent de croître. En revanche, le vignoble communautaire continue de baisser légèrement (- 26 000 ha entre 2014 et 2015). L’Espagne reste largement en tête pour les surfaces cultivées avec plus d’un million d’hectares (1,021 million ha) devant la Chine (0,82 million ha) et la France (0,78 million ha).

Production mondiale : + 5,8 millions d’hl

La production mondiale de vins (hors jus & moûts) a été relativement forte en 2015. Elle s’élève à 274,4 millions d’hl, soit +5,8 millions d’hl par rapport à la production 2014. Avec une croissance de 12% par rapport à l’année précédente, l’Italie est le premier producteur mondial (49,5 Mhl), suivi par la France (47,5 Mhl) et l’Espagne (37,2 Mhl).
Les Etats-Unis enregistrent pour la troisième année consécutive un niveau de production élevé (22,1 Mhl). Dans l’hémisphère sud : la production (hors jus & moûts) recule en Argentine (13,4 Mhl), elle augmente au Chili (12,9 Mhl), et elle reste stable en Australie (11,9 Mhl).
La production diminue légèrement en Afrique du Sud (11,2 Mhl) ainsi qu’en Chine (11,0 Mhl).

Consommation en hausse

La consommation mondiale de vins en 2015 est évaluée à 240 Mhl soit une légère progression (+ 0,9 Mhl) par rapport à l’année précédente. Elle est stable depuis le début de la crise économique et financière de 2008. Les Etats-Unis avec 31 Mhl confirment leur position de 1er consommateur mondial.
La consommation est relativement stable en Italie (20,5 Mhl) et en Espagne (10 Mhl) et continue de s’effriter en France (27,2 Mhl) par rapport à celle de 2014. Le niveau de consommation en Chine est estimé à 16 Mhl, soit une légère augmentation (+ 0,5 Mhl) par rapport à 2014. Echanges internationaux : progression en volume et en valeur En 2015, les échanges mondiaux de vin ont augmenté de 1,8 % en volume (104,3 Mhl) et surtout en valeur de 10,6 % (28,3 Mds d’euros) par rapport à 2014.
Production généralement en baisse par rapport à 2015 à l’exception de l’Australie et de la Nouvelle Zélande qui enregistrent de bonnes récoltes.

Qu’est-ce que l’OIV ?

L’OIV est l’organisme intergouvernemental à caractère scientifique et technique de compétence reconnue dans le domaine de la vigne, du vin, des boissons à base de vin, des raisins de table, des raisins secs et des autres produits issus de la vigne.
Il est composé de 46 États membres. Dans le domaine de ses compétences, les objectifs de l’OIV sont les suivants :
– Indiquer à ses membres les mesures permettant de tenir compte des préoccupations des producteurs, des consommateurs et des autres acteurs de la filière vitivinicole ;
– Assister les autres organisations internationales intergouvernementales et non gouvernementales, notamment celles qui poursuivent des activités normatives ;
– Contribuer à l’harmonisation internationale des pratiques et normes existantes et, en tant que de besoin, à l’élaboration de normes internationales nouvelles, afin d’améliorer les conditions d’élaboration et de commercialisation des produits vitivinicoles et à la prise en compte des intérêts des consommateurs.

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