Au cours de l’année 2016, la population a augmenté de 265 000 personnes, soit une hausse de 0,4 % selon l’INSEE.
Comme les années précédentes, cette progression est principalement due au solde naturel, différence entre le nombre de naissances et de décès.
En 2016, 785 000 bébés sont nés en France. Pour la deuxième année consécutive, le nombre de naissances diminue (– 14 000). L’indicateur conjoncturel de fécondité s’établit à 1,93 enfant par femme en 2016, en baisse par rapport à 2015.
Il reste cependant le plus élevé d’Europe. Le nombre de décès atteint 587 000 en 2016. Après avoir beaucoup augmenté en 2015, il baisse légèrement en 2016 (– 7 000). Les espérances de vie à la naissance, qui avaient diminué en 2015, retrouvent leur niveau de 2014 (85,4 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes).
Pacs et mariages
En 2016, 235 000 mariages ont été célébrés, dont 7 000 entre personnes de même sexe. L’âge des mariés de sexe différent continue d’augmenter ; celui des mariés de même sexe diminue légèrement. Le Pacs poursuit sa progression et, en 2015, quatre Pacs ont été conclus pour cinq mariages célébrés.
Une croissance démographique ralentie depuis deux ans
Au 1er janvier 2017, 66 991 000 habitants résident en France, dont 64 860 000 en métropole. Par rapport au 1er janvier 2016, la population augmente de 265 000 personnes, soit + 0,4 %, comme en 2015. À champ constant (hors Mayotte), la population continue ainsi de croître, mais plus modérément ces deux dernières années que précédemment. En effet, en 2006, la croissance démographique était de + 0,7 %. Elle a ensuite ralenti, pour s’établir aux environs de + 0,5 % entre 2009 et 2014, avant de ralentir à nouveau.
Deuxième pays de l’UE
En 2016, le solde naturel est de + 198 000 personnes. Il est inférieur de 7 000 personnes à celui de 2015 et devient ainsi le plus faible enregistré depuis 1976 (+ 182 000 habitants). En 2016, la baisse du solde naturel, plus modérée qu’en 2015, s’explique par la diminution du nombre des naissances.
Le solde migratoire est estimé à 67 000 personnes en 2016. Comme par le passé, il participe moins que le solde naturel à l’augmentation de la population française.
Au 1er janvier 2016, avec 13 % de la population de l’Union européenne (UE 28), la France est le deuxième pays le plus peuplé derrière l’Allemagne, dont la population représente 16 % de celle de l’UE.
Le Royaume-Uni et l’Italie sont les troisième et quatrième pays les plus peuplés. La progression de la population allemande est particulièrement forte en 2015, avec une hausse de près de 1 million, pour atteindre 82,2 millions d’habitants au 1er janvier 2016.
Depuis 2006, les populations de la France, du Royaume-Uni et de l’Italie ont progressé, mais à des rythmes différents. Le Royaume-Uni a connu la plus forte progression de sa population (+ 7,9 %, soit 4,8 millions d’habitants supplémentaires), suivi par la France (+ 5,2 %, soit + 3,3 millions à champ constant hors Mayotte) puis l’Italie (+ 4,5 %, soit + 2,6 millions).
De ce fait, en dix années, l’écart de population entre la France et le Royaume-Uni s’est réduit, alors que, dans le même temps, il s’est creusé avec l’Italie.