Macron président de la République
Elu sans grande surprise avec 65,5 % des voix contre 34,5 % à Marine Le Pen, Emmanuel Macron devra tenir compte des 25% d’abstentionnistes et des 12% qui ont voté blanc ou nul. Du jamais vu.
Elu sans grande surprise avec 65,5 % des voix contre 34,5 % à Marine Le Pen, Emmanuel Macron devra tenir compte des 25% d’abstentionnistes et des 12% qui ont voté blanc ou nul. Du jamais vu.
Notre système politique sort du premier tour éreinté et profondément divisé. Les positions combinées de chacun face à quatre clivages expliquent le vote mais ne favoriseront pas la gouvernance du pays.
Fin du suspens. Le favori des sondages, Emmanuel Macron récolte 23,7% des suffrages et Marine le Pen 21,7%, même si les chiffres peuvent encore évoluer légèrement. Ils disputeront donc le second tour, le 7 mai prochain. Joué ? Pas encore !
Par les temps qui courent, la pratique des sondages a montré ses limites. En France comme ailleurs. On peut donc imaginer un « vote caché » qui pourrait réserver une grosse surprise le 23 avril.
S’agissant d’un événement unique – une élection présidentielle – la notion de probabilité, si elle donne une appréhension de ce qui devrait se passer, ne dit rien sur ce qui va vraiment se passer.
La candidate du Front national s’est appropriée plusieurs thèmes environnementaux pour y décliner sa vision politique, à l’image du patriotisme économique.
La présidente du Front National ne s’est pas rendue à la convocation des policiers de la PJ, mercredi, dénonçant « une instrumentalisation de la justice ».
Les juges du pôle financier enquêtent sur des soupçons de salaires indûment versés à des assistants parlementaires d’élus du FN alors qu’ils travaillaient à d’autres tâches.
Marine Le Pen réactive l’ancien mythe grec d’Œdipe dont la fonction première est de légitimer le pouvoir du jeune chef.