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Calais : réaction de L’UNSA-Police

Le chauffeur d’un camion est décédé, dans la nuit de lundi à mardi après avoir heurté un arbre dans un barrage de migrants sur l’autoroute A 16.

 

Philippe Capon, secrétaire géénral UNSA-Police (capture Itélé)
Philippe Capon, secrétaire géénral UNSA-Police (capture Itélé)

« L’UNSA Police a, à maintes reprises, alerté de la dangerosité des actions concertées de certains individus en situation irrégulière. Ce jour, cela a coûté la vie à un chauffeur routier. C’était inéluctable. Les prises d’assaut des ferries, les obstacles parfois enflammés sur l’A16, pour forcer les véhicules à s’arrêter et y monter… tout cela devait un jour finir par un drame. Le facteur « chance » ayant été usé jusqu’à la corde, le mardi 20 juin à 3h45 du matin, un chauffeur de camionnette a percuté un tronc d’arbre délibérément placé sur l’A16.
Il est mort, dans la plus parfaite indifférence.
Pas de collectif pour s’indigner de ce meurtre.
Pas d’association pour dénoncer l’atteinte au droit fondamental de travailler sans y laisser sa vie.
Pas de courrier de célébrités pour s’indigner des conditions dans lesquelles traverser cette zone est devenu dangereux.
Pas d’intervention du Défenseur des droits pour proposer des sanctions exemplaires à l’encontre des responsables…
« Calais est devenue une zone d’anarchie soigneusement entretenue par divers acteurs associatifs et institutionnels. Aujourd’hui, un homme est mort. Si rien ne change, il y en aura d’autres. Des policiers présents sur place ont frôlé la mort à plusieurs reprises. Les associations ont imposé leur volonté, voilà où on en est. L’UNSA Police exige le démantèlement régulier des installations de migrants à Calais. L’application des accords du Touquet doit être rediscutée…»

 Philippe Capon, secrétaire général de l’UNSA Police

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