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Pénélope Fillon mise en examen

L’épouse du candidat à la présidentielle est poursuivie pour complicité et recel de détournement de fonds publics dans l’affaire des emplois fictifs de Pénélope Fillon.

Pénélope Fillon
Pénélope Fillon

Et de trois ! Après François Fillon et Marc Joulaud, son suppléant, c’est au tour de Pénélope Fillon d’être mise en examen, ce mardi 28 mars 2017 dans le feuilleton politico-médiatico-judiciaire du Pénélopegate.
Mme Fillon a été mise en examen pour « complicité et recel de fonds publics et d’abus de biens sociaux et recel d’escroquerie aggravée ». Toute la question est de savoir si l’épouse de François Fillon a bien été employée comme assistante parlementaire lorsque son mari était député de la Sarthe, puis de son suppléant Marc Joulaud entre 1986 et 2013, période au cours de laquelle elle a perçu près de 900.000 € de rémunération. Puis, si elle a effectué un travail effectif à la Revue des Deux-Mondes pour lequel a touché près d’un million d’euros. Le PDG, Marc Ladreit de Lacharrière, est un homme très fortuné, ami de François Fillon.

Depuis le 24 janvier

L’affaire défraye la chronique depuis le 24 janvier 2017 lorsque le Canard Enchaîné a publié plusieurs articles révélant que l’épouse du candidat à la présidentielle avait touché beaucoup d’argent sans avoir jamais travaillé pour son mari. Le parquet national financier (PNF) s’est saisi de l’affaire et a ouvert dès le lendemain, une enquête préliminaire puis une information judiciaire confiée à trois juges d’instruction.

François Fillon empêtré dans le Pénélope Gate (DR)
François Fillon empêtré dans le Pénélope Gate (DR)

C’est dans le cadre de ce dossier que les époux Fillon ont été mis en examen ainsi que Marc Joulaud.
Les investigations ont récemment été élargies, via un réquisitoire supplétif, à des suspicions de faux et usage de faux et d’escroquerie aggravée. Ces chefs de poursuites seraient liés à des documents trouvés à l’Assemblée nationale lors d’une perquisition qui tendraient à monter que les heures travaillées par Mme Fillon auraient été minimisées pour « coller » avec la limite légale du temps de travail.

M.G.

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