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Notre-Dame-des-Landes : c’est oui à plus de 56% !

La démocratie a parlé. Les 967.500 électeurs du département de Loire-Atlantique qui avaient à se prononcer sur le transfert de l’aéroport de Nantes à Notre-Dame des Landes ont approuvé le projet. Désormais tout devrait aller vite.

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Photo Youtube.com

A question simple, réponse simple. « Etes-vous favorable au projet de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame des Landes ? » Plus de 56% des électeurs répondu oui. Sauf dans la commune de NDDL où le taux de participation a atteint 75,04% et le non l’a emporté largement avec 73,57%.

Le maire de Nantes, Johanna Rolland a aussitôt réagit dans Ouest-France : « J’appelle chacun et chacune, quelle que soit sa conviction, à prendre acte de ce résultat. La volonté démocratique qui vient de s’exprimer doit permettre la réalisation de ce transfert dans la sérénité, la sécurité et le respect de l’Etat de droit. L’Etat doit maintenant mener à bien ce projet essentiel pour l’accessibilité de l’Ouest, pour le développement économique et pour l’emploi. »

Le verdict des urnes

 

Le président socialiste du Conseil département, Philippe Grosvalet s’est félicité de la victoire du oui. « Ce résultat sans ambiguïté doit mettre un terme à l’opposition » a-t-il déclaré à l’AFP.
Les écologistes sont plus inquiets : « Loin d’ouvrir une porte de sortie, cette consultation va nourrir une surenchère chez les inconditionnels du projet d’aéroport, les opposants ne peuvent que se sentir floués par cette séquence où le ‘’oui’’ gagne suite à une procédure inéquitable… Plus que jamais nous appelons à l’apaisement. »
En principe, ce référendum doit mettre fin à 50 ans de lutte des opposants au projet de transfert de l’aéroport sur des terres agricoles. Les « zadistes » (zone à défendre) comme ils s’appellent eux-mêmes, vont-ils accepter le verdict des urnes ? On peut en douter.
Reste que le président de la République comme le Premier ministre ont pour obligation, désormais, de faire respecter le choix démocratique.
« En cas de victoire du non, le projet sera abandonné a clairement indiqué Manuel Valls, récemment à l’Assemblée nationale et au Sénat. En cas de victoire du oui, les travaux débuteront dès l’automne prochain. »
A condition d’avoir fait évacuer les zadistes. Va y avoir du sport…

 E.L.

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