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Le PIB augmente de 0,6 % au quatrième trimestre 2017

Le PIB et ses composantes (source Insee)
Le PIB et ses composantes (source Insee)

La production totale continue d’augmenter, la consommation des ménages ralentit, l’investissement des entreprises accélère, le commerce extérieur contribue positivement à la croissance du PIB, les variations des stocks pèsent sur la croissance selon l’Insee.

Au quatrième trimestre 2017, le produit intérieur brut (PIB) en volume augmente de nouveau : +0,6 %, après +0,5 %. En moyenne sur l’année, l’activité a nettement accéléré en 2017 : +1,9 % après +1,1 % en 2016.
La formation brute de capital fixe (FBCF) totale accélère légèrement (+1,1 % après +0,9 %) tandis que les dépenses de consommation des ménages ralentissent (+0,3 % après +0,6 %). Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) contribue à la croissance du PIB pour +0,5 point au quatrième trimestre 2017 (après +0,6 point).
Le solde extérieur contribue positivement à la croissance du PIB (+0,6 point après −0,5 point) : les exportations accélèrent nettement (+2,6 % après +1,1 %) tandis que les importations ralentissent fortement (+0,7 % après +2,4 %). À l’inverse, la contribution des variations de stocks est négative (−0,5 point après +0,3 point).
Au quatrième trimestre 2017, la production totale accélère légèrement (+0,8 % après +0,7 %), du fait notamment de l’industrie manufacturière (+1,5 % après +0,8 %). En revanche, la production d’énergie se replie un peu. Dans les services, la production augmente globalement de nouveau (+0,7 % après +0,6 %).
En moyenne sur l’année, la production totale accélère (+2,3 % après +0,9 %), notamment dans l’industrie manufacturière (+2,0 % après +0,8 %) et la construction. La production agricole se redresse également (+2,3 % après −5,6 %), après une année 2016 marquée par des conditions climatiques défavorables.

La consommation des ménages ralentit

Au quatrième trimestre 2017, les dépenses de consommation des ménages ralentissent (+0,3 % après +0,6 %). La consommation de services croît au même rythme qu’au trimestre précédent (+0,6 %) tandis que la consommation en biens fléchit légèrement (−0,1 % après +0,6 % aux 2e et 3e trimestres).
Les dépenses en énergie se replient (−0,9 % après +1,5 %), principalement en contrecoup des températures inférieures aux normales saisonnières au troisième trimestre. Les achats de biens fabriqués marquent le pas (−0,1 % après +1,2 %), surtout du fait d’un fort ralentissement dans les biens d’équipements et d’un repli dans les autres produits industriels.
En moyenne sur l’année, la consommation des ménages fléchit en 2017 (+1,3 % après +2,1 %), du fait notamment d’un net ralentissement dans les biens.

L’investissement des entreprises accélère

La FBCF totale accélère au quatrième trimestre 2017 (+1,1 % après +0,9 %). L’investissement en construction progresse de nouveau (+0,4 % après +0,5 %) ; il reste soutenu dans le bâtiment mais baisse dans les travaux publics. La FBCF en produits manufacturés accélère nettement (+1,9 % après +1,3 %), en particulier dans les matériels de transport. L’investissement en services marchands demeure également soutenu (+1,5 % après +1,0 %), notamment en information-communication (édition de logiciels).
Au total, l’investissement des entreprises non financières accélère ce trimestre (+1,5 % après +1,1 %), tandis que celui des ménages ralentit un peu (+0,7 % après +1,0 %).
Sur l’ensemble de l’année 2017, la FBCF totale accélère nettement : +3,7 % après +2,7 %.

Le commerce extérieur contribue positivement à la croissance du PIB

Au quatrième trimestre 2017, les exportations accélèrent (+2,6 % après +1,1 %) du fait des matériels de transport. Dans le même temps, les importations décélèrent fortement (+0,7 % après +2,4 %), du fait principalement d’un net repli dans les matériels de transports. Au total, les échanges extérieurs contribuent à la croissance à hauteur de +0,6 point (après −0,5 point).
En moyenne annuelle, les exportations accélèrent nettement (+3,5 % après +1,9 % en 2016) tandis que les importations croissent quasiment au même rythme qu’en 2016 (+4,3 % après +4,2 %). Par conséquent, le solde extérieur pèse moins sur la croissance en 2017 qu’en 2016 (−0,4 point après –0,8 point).

Les variations des stocks pèsent sur la croissance

Au quatrième trimestre 2017, les variations de stocks contribuent négativement à la croissance du PIB (−0,5 point, après +0,3 point). Cette baisse concerne essentiellement les matériels de transports (aéronautique notamment).
En moyenne sur l’année, la contribution des variations de stocks à l’activité s’établit à +0,4 point (après −0,1 point).

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